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Chikungunya : un cas autochtone détecté dans les Pyrénées-Atlantiques

Une opération de démoustication devait être menée dans la nuit du samedi 2 août à Hendaye, dans les Pyrénées-Atlantiques, après la découverte d’un premier cas autochtone de chikungunya.

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  • 03 Aoû 2025
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    Dans la nuit de ce samedi 2 août, entre 22 heures et 7 heures du matin, une opération de démoustication devait être menée à Hendaye, une commune du Pays basque français, dans le département des Pyrénées-Atlantiques. Cette intervention a été décidée après la découverte d’un premier cas autochtone de chikungunya dans la ville, le 29 juillet dernier. 

    Un cas autochtone au Pays Basque et dans les Landes

    Dans le département voisin, les Landes, un autre cas autochtone avait été identifié le 28 juillet dernier. Mais au Pays Basque, c’est une première. “La personne a sa résidence à Hendaye mais a circulé en Espagne pour ses activités professionnelles (région de Saint-Sébastien), précise l’Agence régionale de santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine. Son état de santé n’inspire pas d’inquiétudes.” 

    Un cas autochtone signifie que le patient a contracté la maladie sans avoir voyagé en zone contaminée dans les quinze jours précédant l’apparition des symptômes. L’Espagne n’étant pas considérée comme telle, c’est bien un cas autochtone de chikungunya. Cette maladie virale est transmise à l’humain par la piqûre de moustique tigre. 

    Démoustication et lutte contre le moustique tigre

    Sur la demande de l’Agence régionale de santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine, un traitement ciblé contre le moustique tigre Aedes albopictus doit être réalisé autour d’un lieu fréquenté par une personne atteinte de la dengue, du chikungunya ou du Zika, indique le communiqué de la municipalité. Ce traitement préventif, exceptionnel, a pour objectif d’éviter une chaîne de transmission locale de ces maladies.” 

    Pour cela, un véhicule a pulvérisé de l’insecticide depuis la voie publique, “complétée si nécessaire par des interventions ciblées à l’aide d’appareils portatifs dans les espaces extérieurs des propriétés privées et publiques”.

    À l'échelle individuelle, chacun doit aussi lutter contre le moustique tigre. En effet, pour limiter la prolifération de ce nuisible, il faut supprimer toutes les eaux stagnantes qui sont les lieux privilégiés des larves pour se développer. Ainsi, chez soi, l’ARS Nouvelle-Aquitaine conseille de vider les coupelles des plantes et tout ce qui retient de petites quantités d’eau comme les bâches, de ranger les objets pouvant contenir de l’eau à l'abri de la pluie, et de fermer hermétiquement ou recouvrir d’une moustiquaire les réserves d'eau. 

    Enfin, pour se protéger des piqûres, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) recommande le port de vêtements longs, amples et clairs, l’utilisation de répulsifs en extérieur et d’installer des moustiquaires à l’intérieur. 

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    JDF