Le congrès de l’ASCO, l’Association Américaine de lutte contre le cancer, s’est terminé début juin, avec la constatation, unanime, que l’innovation thérapeutique était en train de révolutionner le traitement de nombreuses affections cancéreuses. Mais l’euphorie des chercheurs, là aussi unanimement, a été douchée par la difficulté d’accession à ces traitements. Pas uniquement pour des questions de coût, mais aussi en raison d’un rigorisme des autorités de santé, peut-être excessif, et qui se traduit par une réglementation trop rigide et surtout d’évolution, beaucoup trop lente. L’innovation thérapeutique irait-elle trop vite pour les institutions ? Certaines spécialités vivent des heures éthiquement délicates, face à des patients qui ne peuvent pas, ou plus, bénéficier de traitement qui pourtant, ont encore fait leur preuve lors de ce congrès. Deux médecins présents lors de ce congrès, tous deux chefs de service, nous ont alertés. Deux spécialistes des cancers de la vessie. Le Professeur Thierry Lebret, chef de service d’urologie à l’hôpital Foch à Suresnes Le Professeur Stéphane Oudard chef de service d’oncologie à l’Hôpital Européen Georges Pompidou de Paris.
La lombalgie chronique, ou récidivante, est une maladie où il y a encore quelques années, l’origine précise de la douleur n’était pas retrouvée dans 80% des cas : le traitement n’y était donc le plus souvent pas adapté.
De ce point de vue, un diagnostic structurel précis peut désormais être fait dans 70 à 80% des cas et les progrès thérapeutiques ont été constants ces dernières années.
La recherche ...
La maladie de Horton et la Pseudo-Polyarthrite Rhizomélique sont des vascularites auto-immunes pas si rares mais dont le diagnostic est parfois délicat et le traitement souvent trop long. En cas de traitement corticoïde prolongé, leur pronostic peut être grevé d’une iatrogénie importante. Des évolutions dans la stratégie thérapeutique laissent entrevoir une amélioration.